J'ai demandé à Van Hove ce qu'elle pensait de la réponse de Jean-Charles à Sejan :
Jean-Charles a raison de dire qu'"elle pourrait très bien réaliser un tableau en couleur qui ne serait qu'une esquisse de ce qu'elle imagine", SAUF que, comme il l'ajoute lui-même juste après, "ce n'est pas sa démarche", et que, dans la mesure où ce n'est effectivement pas sa démarche ... elle ne le pourrait pas.
Il lui est arrivé de faire des esquisses à l'huile, tout au début de sa carrière : des paysages, des natures mortes, des portraits. C'était la mode, il fallait "torcher" comme on disait alors aux Bozarts et même à Claude B (voir message 15), être spontané, y aller d'un coup, laisser parler ses tripes, et conclure dans la séance.
Exemple de portraits exécutés à l'époque :
Mais cette idéologie du jaillissement et de la vitesse a failli la dégoûter de peindre. Elle a d'ailleurs arrêté l'huile pendant cinq ans.
mercredi 1 juillet 2009
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2 commentaires:
Belles ébauches, quoi qu'il en soit.
"Il fallait "torcher" comme on disait alors aux Bozarts", prémisses à l'abandon total de l'enseignement du dessin académique et établissement du dicta de l'art contemporain. Je n'ai rien contre l'abstraction et l'art qui réfléchit si bien notre époque, bien au contraire. Mais je trouve qu'en France, notamment, il a pris toute la place.
"C'était la mode", C'est celà même. Heureusement qu'il y a des artistes comme Francine Van Howe pour perpétrer le figuratif. Même si aux yeux de certains nous faisons preuve de ringardise.
Comme le dit Sejan, belles ébauches...
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