mercredi 18 avril 2007

31) Praxitèle (2)

A l'expo Praxitèle au Louvre avec Van Hove : observant avec quelle délectation FVH regarde et s'attarde, par exemple, sur les quatre copies de tête de Vénus du premier stand pour déterminer laquelle est la plus touchante et peut-être la plus proche de l'original (disparu), je pensai à ce livre que j'avais trouvé d'occasion chez un libraire du 6e arrondissement de Paris.
Voir s’apprend.
« Saper vedere », dans la langue maternelle de l’auteur, feu Matteo Marangoni.
Van Hove a appris à voir avec cette sculpture-là. Puis avec les Renaissants italiens et les Flamands du XVe. Et, surtout, elle est restée dans cette école dite académique en évitant -de justesse- de désapprendre au contact de l'art abstrait qui régnait de façon écrasante à l'époque de sa formation (les années 1960).
Qu'aime-t-on dans la peinture de Van Hove quand on la "voit" ? Personnellement, j'aimerais bien le savoir.
J'imagine a priori que beaucoup de ses fans partagent son amour des fleurs.
Les jeunes femmes de Van Hove sont d'ailleurs elles-mêmes des espèces de fleurs praxitélianisantes. C'est la raison pour laquelle elles doivent toutes être jeunes et jolies et de complexion claire.

mardi 17 avril 2007

30) Praxitèle

Il y a trois semaines, FVH est allée visiter l’exposition du Louvre sur Praxitèle (23 mars-18 juin 2007). Les oeuvres originales ayant toutes disparu au cours des siècles à l’exception -peut-être- d’une grosse tête très abîmée, ne sont disponibles dans la réalité que des copies et des copies de copies romaines : que des reflets plus ou moins lointains autrement dit, dont certains sont de toute façon admirables et valent amplement le déplacement.
Les panneaux explicatifs sont nombreux et à lire absolument. J’y ai relevé une phrase qui va comme un gant aux personnages de Van Hove : « un charme juvénile, une familiarité finalement distante, un corps engagé dans une action sans trop de conviction, une composition dont l’enveloppe classique contient des éléments qui ne le sont plus (…) »
C’était à propos de la statue de femme drapée dite « Diane de Gabies », dont il était également écrit : « une composition fermée à découvrir d’un point privilégié ». Et il est vrai qu’il existe des sculptures qui s’apprécient mieux sous un angle que sous tous les autres et se rapprochent ainsi de la peinture. Tandis qu’il est des peintures qui font le chemin inverse en permettant de tourner autour du sujet grâce à un miroir. Ce tableau récent de FVH, par exemple, intitulé « Dos à dos à dos ».