vendredi 15 août 2008

75) Un bord de rivière

Dans la nuit du 6 août au 7 : tempête sur Château-Landon et sa région. Le jour se lève sur un spectacle de désolation ; dans les bois, les arbres couchés et/ou brisés sont innombrables ; les bords de rivières plantés de gros et ex-magnifiques saules et peupliers blancs sont dévastés.
Le tableau vedette dans l’expo Castel-Landonnaise de Van Hove sera un bord de rivière justement, datant de 1989-1990, fait à l'endroit dont je viens de donner une photo : Une anecdote à propos de ce tableau.
En juillet 1989, quand Van Hove le commence, la pluie ayant été abondante les mois précédents, les deux cours d’eau sont pleins. En plus, il fait beau, la toile avance bien, et peut être terminée quant à sa partie gauche.
Il en va tout autrement l’année suivante qui a été marquée par une exceptionnelle sécheresse au printemps. Lorsque Van Hove revient au même endroit et y replante son chevalet pour achever le travail, il n’y a plus du tout d’eau à gauche : seulement un large fossé boueux. Quelle surprise alors pour les gens qui passent et s’émerveillent tout haut devant l’imagination de l'artiste capable de peindre la nature non comme elle est, mais comment elle devrait être ! Ou qui se disent : "Quelle menteuse !"

vendredi 8 août 2008

74) Avec mention de dessin

On ne disait pas de Mamé qu'elle était l'artiste de la famille, ce qui était pourtant le cas, mais on (les parents de Francine) se plaisait à répéter qu' "elle était bonne en dessin", comme l'attestait d'ailleurs ce vieux certificat soigneusement conservé sous enveloppe et que j'ai retrouvé dans les archives familiales :Et, pendant l'année scolaire, on lui envoyait tous les "plus beaux" dessins de Francine.
Les compliments et les encouragements à continuer que celle-ci en recevait en retour ont été décisifs pour son avenir.

mercredi 6 août 2008

73) Les grandes vacances

FVH a toujours été très bonne élève. Mais elle a toujours préféré les vacances, à commencer par ces vacances que sont, à l’école même, les récréations, où elle pouvait donner libre cours à une énergie physique dont elle a aujourd’hui l’impression rétrospective qu’elle était inépuisable.
Château-Landon, c'était les meilleures vacances, les plus grandes, trois mois, les vraies de vrai, le seul moment où l'on pouvait vraiment respirer, à une époque où on ne partait jamais en week-end, du moins les gens du niveau socio-économique des Boulitreau.
Et puis, à Château-Landon, il y avait Papé et Mamé, ses grands-parents paternels, des gens aimants,étroitement unis et très famille en même temps.Papé (Georges Boulitreau)a été Monsieur le Maire à Château-Landon.
Mamé, j’en reparlerai la prochaine fois.