Préambule

Ce blog a Francine Van Hove pour sujet principal.
- Il vient en complément du site que le galeriste du peintre, Alain Blondel, lui a déjà consacré à l'adresse suivante :
http://www.francinevanhove.com
- Pour réagir par un commentaire à un des billets, cliquer sur le titre (en orange) de ce billet.
- Dans le cas de difficultés de communication via ce blog, passer par l'adresse suivante :
swaenfr@hotmail.fr
- Enfin, comme une majorité de blogs, celui-ci se présente en ordre chronologique inverse. Pour lire tout ce qui a déjà été écrit, il faut donc remonter le temps en cliquant sur "Messages plus anciens" en bas de page à droite et répéter la manoeuvre jusqu'à aboutir à "Page d'accueil".

134) Regardez

http://www.youtube.com/watch?v=S8TPpLC8JhY

http://www.youtube.com/watch?v=oYZwo7nYFEY

http://www.youtube.com/watch?v=jsr5Tj7v0T8

133) Le Livre d'Or

L'exposition 2011 de Francine Van Hove est terminée.
Les visiteurs ont été nombreux. Voici, respectés à la virgule près, et illustrés de détails de tableaux, les messages laissés dans le Livre d'Or.

Magnifique ! très belle exposition ! beau talent !
H.

Lu et approuvé, et toute ma confraternelle amitié.
Jean-Pierre Alaux

Pace e salute pe a Dona Francine Van hove.
La Corse est une île de lumière, lumière que je retrouve dans votre travail.

Merci encore pour cette nouvelle exposition
un regret de ne pas avoir vu le tableau avec la branche de pommier dont j’avais vu l’amorce en passant à l’atelier.
Amitiés.
M.T.

Des oeuvres magnifiques, touchantes... il n’y a pas de mots... Un vrai plaisir de pouvoir enfin les admirer. Merci pour le bonheur que vous m’apportez aujourd’hui.
Sincèrement et avec mon plus profond respect et ma plus grande admiration.
R.

Superbes dessins et peintures dans lesquels on ne sait quoi le plus admirer, la force des regards, le rendu des volumes et de la couleur, la vie...
M.

Plaisir à regarder toujours.
Félicitations.
R.

Bravo. Très belles attitudes.
J.

Une oasis de sérénité. Mille merci.
F.

Il est tout seul mais il me remplit, ce tableau d’extérieur. Les fleurs sont sublimes, et les couleurs, quel délice. Merci.
I.

Mon oeil pour lire,
Deux yeux pour voir,
et plonger dans le miroir aux
seins nus de la peinture
Bravo
J.

Une magnifique exposition une fois encore. Quel talent, quelle grâce. Enchantement.
F.

Toujours aussi merveilleux.
A.

Depuis 1974 -> toujours aussi Beau!
et B.

Quand tout paraît simple, c’est vraiment le grand style! Bravo! Francine Van Hoove.
P.

KENA TA KINA
«Ecoute / Regarde, ne parles pas.»
(Abénakis)
Un trait de plume,...
Regarde, les Arbres, les feuilles
dansent pour toi,
Un pétale de rose...
Ecoute, le vent chante pour toi.
Un visage de Grâce...
Et l’oeuvre s’accomplit sous les doigts magiques.
(... de l’autre côté de la rivière !)
la magie des roses trémières du jardin d’à côté.
amour. amitiés

Encore quelques belles endormies...
M.

Bravo Francine.
Touts les beaux tableaux comme toujours.
& K.

Nous faisons découvrir vos oeuvres à nos amis américains. Nous résidons en Arizona et nos murs sont couverts de reproductions. Magnifique.
JF

Un ravissement pour l’oeil, et l’oeil qui capte toutes ces poses élégantes ne peut être que l’âme d’une grande artiste. Merci pour ce plaisir.
L.

Un éblouissement tranquille... respectueusement
H.

Magnifique, quels détails et couleurs.
SF ou GF

Quel bonheur de contempler vos oeuvres. C’est un pur joyau où nous trouvons dans chaque tableau sensualité, repos, intimité...
J’aime admirer ces moments de plénitude en regardant toutes ces femmes.
Ce fut un bonheur après une journée de travail de venir quelques instants découvrir toute cette beauté.
Une admiratrice....

Qui faut-il admirer le plus, l’artiste ou les modèles ?
Angoisse !
Ph.

Mais la peinture, bien sûr...
Francine, je vous t’admire depuis toujours.
S.

Très belle lumière, finesse du détail.
douceur, poèsie, sensualité,
c’est admirable,
V.

Un enchantement pour les yeux. Quel réalisme dans cette peinture tout en finesse. C’est de toute beauté.
J.C.

Muy bonito
A.

Félicitations
JE

Magnifique
M.

Que de Plaisirs avec quelques peintures.
H.

Des expressions à la perfection.
Merci de nous représenter et de nous rendre compte de la réalité.
G.

... et toujours une sorte de paix...
J.

Sempre brava !
S et A.

Merci de retransmettre la Beauté et Forme de la Femme.
R.

Rien à dire
A bientôt
C.

Toujours fidèle et admiratrice de vos oeuvres, ici la beauté et la féminité sont sublimées. Un vrai régal pour les yeux!
Merci Francine.
O.

FRANCINE
J.

Je vois vos peintures «en vrai» pour la première fois. Je suis encore plus admirative. Je vais voir vos oeuvres régulièrement sur internet. Merci pour nos yeux.
L.

Nous sommes venues avec Sandra et nous avons aimé.
S.

We enjoyed the strength and clarity of the work. Stunning.
and M.

Bravo...
S.

Quelle mièvrerie !!! Triste à souhait.
B.

Telle doit être l’existence du triste sire qui a commis les lignes ci-dessus! Prions pour que son existence s’améliore au point d’apprécier enfin ce qui est beau absolument : les peintures exceptionnelles de Francine VAN HOVE
M.

Les plus belles nuques de la peinture avec Watteau.
L.

Les roses Trémières,!! imprimées sur une voie... quelle Beauté Merci chère Francine de toute cette beauté et de ton travail
Un admirateur inconditionnel.
B

J’aime le BEAU et CELA EST
Merci
L.

C’est toujours l’apaisement retrouvé en rentrant dans vos tableaux, que j’admire avec mes filles, depuis si longtemps, je ne m’en lasse pas. Croyez que c’est un compliment. Continuez à nous faire rêver !
Ah...
A tout bientôt.
Voir, et revoir.
G.

J’aimerais tant écrire un petit mot à la hauteur des émotions qui me traversent le corps et le coeur à la vue de vos oeuvres. Merci.
P.

Après avoir eu la chance de découvrir vos oeuvres grâce à une carte postale, après votre site et votre livre que j’ai parcouru tant de fois, quel bonheur indicible de découvrire pour de vrai vos toiles ! Quel ravissement ! Quelle délicatesse ! Merci.
F.

Je suis toujours aussi épatée. C’est superbe Merci
K.

Magnifique exposition et très grand peintre, d’une grande et juste sensibilité. Pour quand le catalogue complet de ses oeuvres ?
D.

Très belle exposition. Quelques grammes de douceur dans un monde de brutes.
D.

J’ai adoré votre exposition. Mes préférés étaient ceux avec les chats !
j’ai 9 ans.

Merci pour ce moment de bonheur
J.

Victoria, 13 mois est passée par là...

Merci de retransmettre la beauté et la forme de la femme. fantastique. A bientôt.
J.

Félicitations ! Exposition magnifique !
Continuez comme ça ! Tableaux très réaliste et envoûtant.

J’en ai peu raté depuis le temps, mais j’aurais aimé ce vernissage. Je reste un inconditionnel et vous dit à très bientôt. Continuez dans la beauté et dans cet équilibre que je retrouve depuis tant d’années.
Bien sincèrement.
J._F.

Sérénité- merci
F.

Qqs jours à Paris... et toujours admiratrice de votre talent !!! Peut être viendrez-vous exposer sur la Côte d’Azur prochainent !
B.

La sensibilité féminine et le sens du détail dans toute leur splendeur
C.

Calme, délicatesse, beauté.
Magnifique.
G.

Toujours le même enchantement. A très bientôt.
A.

Somptueuses!! une expo qui vaut le déplacement.. maîtrise et Beauté sont au RDV.
Merci.
S.

Délicatesse, sensualité, sensibilité la féminité merveilleusement représentée. merci

C’est tjrs un enchantement de venir admirer votre travail et tjrs très passionnant de voir un être se réaliser ainsi. Merci.
P.

Sensibilité, sens du détail, volupté et magnifique jeu d’éclairage.
A quand des expo de Van Hove en Province.
de Poitiers venu spécialement pour voir cette expo.

Une suite logique de la dernière expo. J’adore l»les guêtres» !!!
Continuez longtemps svp à me faire rêver.
D.

Quelle sérénité !
Belle sensibilité, oserais-je dire «féminine» ?... Cette visite fut un plaisir.
M.

Je ne m’en lasse pas et les expos toujours trop espacées hélas. Mais l’émerveillement est à chaque fois renouvelé. Merci Francine.
E.

J’aime !
V.

Vous vous répétez mais ce n’est pas lassant.
Merci.
K.

Precioso! Que placer ver arte de esta categoria
J.

Au fond, expo après expo, année après année, je reste admiratif de votre travail et de sa maîtrise. Je suis un peu surpris par sa constance, mais pas désagréablement : ce que j’essaie de dire, c’est que j’imagine, en essayant de me mettre un instant dans la peau d’un peintre, que l’on tente toujours de gravir une marche dans son évolution personnelle, que l’on cherche de nouvelles choses, que l’on tente, que l’on déchire, que l’on refait... Ici, on a l’impression que vous avez atteint une marche, il y a longtemps, et que vous comptez bien y rester, quitte à étudier chacun des grains de poussière qui y repose, chacune des rainures du bois ou des défauts du carrelage... On voit bien d’infimes changements : l’apparition d’une télé par exemple. Mais finalement, dans un monde du toujours plus rapide, votre révolution est dans la constance. Et c’est bien ainsi. Encore bravo !
J.

Bonjour Francine, et bravo.
J’aime beaucoujp «coïncidence», les roses tremières et l’atelier rouge. Je vais essayer de raconter à Jane.
Bises à bientôt.
C.

Que de beauté, de perfection, de délicatesse qui invitent au rêve. Merci pour votre don.
C.

Bravo pour tant de minutie et de réalisme; votre don pour saisir la lumière et votre choix de scènes qui inspirent la sérénité. J’en ai pris plein les yeux. Merci.
F.

Bonjour,
Je vous suis depuis plus de 20 ans (à peu près...) C’est toujours aussi «sublime» si le mot n’est pas trop... J’adore, j’admire, je suis fan...
Encore bravo, tout est intact, nouveau, frais, tendre et fait vraiment aimer la vie... Cela fait du bien, c’est donc du BONHEUR !
D.

(Margot, fille d'Anne-Claire, ancien modèle)

Nous nous avons vu il y 30 ans. Je suis heureuse à vous voir continuer la peinture
Meilleures salutations
l.

Painting sucks
Photography sucks
(after all to suck ain’t all so bad)
Too damn nice stuff !

Mme Van Hove,
Je connaissais votre blog et j’ai été informée de votre exposition. Ne vivant pas à Paris j’ai profité de passer mes examens d’art plastique à la Sorbonne pour venir admirer en vrai votre travail. Léonard aurait sûrement apprécier ! Merci pour votre lumière et votre fraîcheur picturales.
Bien cordialement.
D.

Mme Van Hove, je suis venue de Lyon pour voir votre exposition où règnent enchantement et quiétude. Je vous avais rencontré en 2009... Je connaissais votre merveilleux travail à travers votre blog. J’aimerais bien acquérir un de vos dessins... si vous en réalisiez de plus petits...
Continuez de nous enchanter par ce talent qui seul vous appartient, par cette douceur, cette beauté.
Une fidèle admiratrice
M.C.

Nice... Really nice.

Je n’oublierai jamais ce moment passé avec vous et vos toiles autour de nous...
Merci pour le bonheur que vous nous donnez
L.

Chère F.
Vous maîtrisez absolument tout : les couleurs, l’émotion, le lyrisme. Maintenant de nouvelles inspirations doivent être recherchées, pour nous faire de nouveau voyager.
Bien à vous sincèrement.
C.

Félicitations. C’est du grand art comme je l’aime. Quel raffinement exquis. C’est ravissant. Merci de votre invitation.
J.

Nous avons apprécié votre travail, par rapport à la précédente expo, vous retrouvez toute la veine qui est la vôtre.
Toute mon admiration.
M.

La peinture et le dessin j’adore alors tout simplement Bravo.

Merci et félicitations pour vos oeuvres, pour la sensualité et la douceur qu’elles dégagent.
Une reproduction du sphinx au dictionnaire trône dans mon salon depuis plus de 12 ans... et je ne m’en lasse pas.
L.

Beaucoup de raffinement, de la sensualité, une touche d’érotisme, un bel hymne à la beauté féminine.
Félicitations

Encore merci pour le plaisir sans cesse renouvelé que nous procure la contemplation de vos oeuvres.
Merci. D.

Une telle lumière se dégage de vos oeuvres, vraiment merveilleux.
V.

132) Suite (presque sans paroles)

Entre (between) Alain et (and) Michèle Blondel.

131) Sans paroles

130) L'affiche

129) Vernissage

Elle a été très malade ces cinq dernières semaines : grippe virale bronchiteuse toux terrible à se démonter la colonne vertébrale jour et nuit pas dormi. Mais cela ne l'a pas complètement empêchée de travailler et il y aura finalement 17 toiles + dessins et pastels.
Le carton d'invitation à l'exposition est prêt. En voici la maquette.
Ce que je vous montre là vaut invitation personnelle. Pas besoin d'un carton en carton pour être admis au vernissage et y rencontrer FVH.

128) Chère Nathalie,

Puisque vous aimez les détails, en voici un d'un tableau déjà montré -message 114.

Ne me demandez pas comment le ou la peintre arrive à faire cela.

126) Chère Claude,

Je te remercie de ton petit mot.
Tu as raison. La prochaine exposition de Francine Van Hove est proche, puisque le vernissage est pour le jeudi 24 mars 2011, et on peut ne pas comprendre pourquoi je me tais depuis le 19 novembre 2010.
La vérité est que je ne sais qu’ajouter à ce que j’ai déjà écrit sur l'artiste et sur son oeuvre. Car j’ai déjà beaucoup écrit, la preuve : les 125 messages de ce blog, maintenant 126.
Bien sûr, je pourrais montrer des photos des tableaux qui vont être exposés pour la première fois en mars prochain. Il y en aura 17. Mais ce serait déflorer le vernissage et desservir à la fois la Galerie Alain Blondel et l’artiste.
Il y a aussi que je suis de plus en plus conscient que la peinture de Van Hove est de celles qui demandent à ce qu’on les regarde en silence, que tout ce qu’on peut écrire à leur sujet ressortit du bavardage mondain. Van Hove fait partie des gens qui «peignent sans phrases» des tableaux muets.
«Y a qu’à r’garder».
Chuuuuut !
Même chose qu’avec Renoir : Silence ! On regarde.
J’évoque Renoir parce que je suis en train de relire ce que son fils Jean (le cinéaste) a écrit sur lui et que ses réflexions me semblent aller comme un gant à Van Hove.
Je cite :
«... Mes modèles à moi ne pensent pas», disait Renoir.
«Il aimait parler aux modèles et il aimait qu’ils lui parlent. Il voulait que le conversation fût banale. C’est pourquoi il appréciait les chansons de Georgette Pigeot. Il tenait absolument à amener son sujet à se fondre dans une futilité d’esprit proche de l’éternité. il le voulait détendu d’esprit autant que de corps. Leur don de sérénité est peut-être une raison supplémentaire à son plaisir de peindre des femmes et des enfants. «Les hommes sont tendus, ils pensent trop !» Les préoccupations profondes, dramatiques, passionnées, croyait-il, marquent le visage et le corps du sceau du provisoire. Or, selon lui, l’art ne s’applique qu’à l’éternel.»
«Il parlait de l’état de grâce venant de la contemplation de la plus belle création de Dieu, le corps humain». Il ajoutait : «Et pour mon goût personnel, le corps féminin !»
«Il se méfiait de l’imagination. Il la considérait comme une forme de l’orgueil. «Il faut une sacrée dose de vanité pour croire que ce qui sort de notre seul cerveau vaut mieux que ce que nous voyons autour de nous. Avec l’imagination on ne va pas loin tandis que le monde est si vaste. On peut marcher toute une vie et on n’en voit pas la fin.»

A part cela, Chère Claude, Francine Van Hove va bien et t'embrasse par la pensée en attendant d'avoir le plaisir de te voir rue Vieille-du-Temple.

127) Imaginer ?

Pour en revenir à cette réflexion de Renoir tout à fait essentielle pour comprendre sa peinture et l'Impressionnisme en général, ainsi que la peinture de Van Hove -qu’on ne peut cependant pas classer parmi les Impressionnistes: «... Il se méfiait de l’imagination. Il la considérait comme une forme de l’orgueil», je dois préciser que je n'ai jamais entendu Van Hove parler d'orgueil ou de vanité à propos de ses collègues privilégiant l'imagination, mais que je l'ai souvent entendu qualifier sa propre imagination de pauvre par comparaison à ce que lui offre le monde extérieur = à ce qu’elle voit à l’extérieur d’elle-même, dans la nature quand elle se promène à la campagne, ou dans son atelier quand elle s’y trouve avec ses modèles : jeune femme, coussins, lumière sur tous les accessoires, plancher, bols, écrans de télé, etc. Sachant que ses perceptions visuelles ne se limitent pas aux formes et aux couleurs des choses et qu'elles intègrent également leur texture, cela grâce au développement particulièrement poussé chez elle de ce sens hybride combinant le visuel et le tactile qu'on appelle en tout bonne logique terminologique le toucher visuel .
Au sujet de l’importance du sens du toucher en peinture, voici une citation de plus du livre de Jean Renoir sur son père bien-aimé Auguste:
«Le souvenir de cette pratique (consistant pour l’instituteur à frapper sans pitié de sa règle l’extrémité des doigts bien joints de l’élève dissipé) indignait Renoir. Non pas qu’il fût contre les châtiments corporels. Il les considérait comme moins pénibles et en tout cas moins avilissants que les raisonnements. Le maître qui réussit à convaincre un élève qu’il a eu tort de ne pas étudier sa leçon fait de la fausse démocratie (...) Si Renoir réprouvait les coups de règle sur le bout des doigts, c’est parce qu’ils risquaient d’abîmer les ongles. Souvent je reviendrai sur sa croyance dans l’importance des cinq sens. Le principal siège du sens du toucher est l’extrémité des doigts et l’une des fonctions des ongles est de préserver ce délicat centre nerveux. Quand j’étais enfant j’aimais me couper les ongles très court. Ainsi je risquais moins de me faire mal en grimpant aux arbres. Mon père me disait que j’avais tort : «Il faut te protéger le bout de tes doigts; en l’exposant tu risques de diminuer ton sens du toucher et de te priver de grands plaisirs dans la vie.»
Pour illustrer à la fois l’importance du toucher visuel dans la peinture de Van Hove et la plus grande richesse du monde extérieur à ses yeux, voici «Le Plongeon» :

(Un tableau que l’artiste a signé à 45° pour permettre de l’exposer aussi bien à l’horizontale ou à la verticale, au choix de l’heureux propriétaire.)


Dans ce tableau, regardons -touchons des yeux plus précisément- le couvre-lit sur lequel repose la jeune femme :


Non... La photo ne rend pas. Il faut voir le tableau. Aucune représentation photographique ne peut rivaliser avec un tableau de cette sorte, du moins pour un spectateur sachant voir avec ses yeux et tout le reste de son corps, possédant lui-même ce talent relativement rare.
Ce que je veux expliquer ici est que Van Hove perçoit les parties du monde extérieur sur lesquelles elle pose son regard de peintre comme infiniment plus riches que tout ce qu’elle pourrait imaginer. Plus riches et plus belles. En conséquence de quoi elle ne veut peindre que d’après modèles : modèles vivants et modèles pas vivants, ici, en l’occurrence, dans le cas «Plongeon», Marion allongée dans l’herbe, l’herbe de son jardin à Château-Landon, le couvre-lit de coton sur lequel repose Marion, le livre qu’elle lisait avant de s’endormir, etc. Parce qu’elle trouve cette herbe admirable de richesse et de beauté, et très belles Marion et la lumière du jour qui la baigne.
Ces peintres-là, Renoir et toute sa bande de copains Impressionnistes, et le Suédois Anders Zorn pour ne citer qu'un autre membre de la famille en plus de Van Hove, tous ces artistes ont en commun de peindre par admiration.