dimanche 2 novembre 2008

79)

Voici, avec leurs légendes, les cinq tableaux auxquels j’ai fait allusion dans le message 78).
Le premier est le portrait du père, placé en tout début d’exposition :

« Papa », 1982. Huile sur toile.
Ce portrait de mon père, Pierre Boulitreau, a été peint à Château-Landon durant l’été 1982. Il a nécessité une douzaine de séances de pose, d’une durée de une à deux heures chacune, selon la résistance (au sommeil) du modèle.
Quand je lui proposais de lui mettre la radio ou la télé pour le distraire et l’aider à tenir, « Non non, » me répondait-il, « j’ai ma vie intérieure… »


Deuxième huile : un paysage, qui appartient à un autre grand nostalgique du Château-Landon de son enfance, Pierre, frère aîné de Francine :

« Les Deux rivières », 1989-1990. Huile sur toile.
Un des jolis coins de Château-Landon, peint en deux temps : d’abord sa partie gauche avec le bief, puis sa partie droite avec le Fusain.
La moitié gauche a été terminée en août 1989. Heureusement, car l’année suivante, pour cause de grave sécheresse générale, le bief était réduit à un lit de boue.


Troisième :

« Au bord du Fusain », 1980. Huile sur toile.
(Bien avant la tempête du 7 août.)
Le paysage a été peint sur le motif, mais sans les deux jeunes femmes.
Les personnages, même quand ils doivent figurer dans des scènes d’extérieur, sont toujours peints en atelier, pour éviter à la fois le soleil et les curieux.


Quatrième : un tableau sans légende celui-là, assez ancien, datant d’une époque où il arrivait encore à Van Hove de travailler d’imagination en ce qui concerne le décor :


Puis :

« Esquisse d’une aile », 1991. Huile sur toile.
Mes titres de tableau sont tantôt purement indicatifs (« Les Pommiers », « Draps blancs », etc.), tantôt plus chargés de signification.
« Esquisse d’une aile » fait partie de la seconde catégorie. Le tableau aurait pu aussi s’appeler « Moitié d’ange », ou « Elle aimerait voler », ou « Rêve d’envol ».


Cinquième huile originale :

« Lumière d’hiver », 1989. Huile sur toile.
Tous mes personnages sont peints d’après modèles. Les séances de pose ont lieu invariablement entre 9h30 et 12h30, avec une interruption au milieu.
Ce tableau représente un de mes modèles (Karen) pendant sa pause-thé dans l’atelier. C’est l’hiver et le soleil n’est plus que lumière, effectivement, et mieux vaut compter sur un radiateur et un bol brûlant entre ses paumes pour se réchauffer.


Et pour finir, ce tableau, dont il a déjà été question (message 66), et dont la présence était absolument nécessaire même s’il n’a pas été possible d’exposer l’original :

« Château-Landon », reproduction par « »Boucles d’Art » d’une huile sur toile de 1993-1994.
Peint durant deux étés consécutifs dans la cour de la maison que mon père possédait rue Charles de Gaulle.
Il était très fier de son mur de fleurs : une magnifique bignone agrémentée de volubilis.

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