Ce second aspect de la question, le plus intéressant pour moi, m’amène non seulement à discuter avec l’intéressée, mais également à fouiner dans des boîtes de photos familiales et des cartons à dessin.
Ce matin, je suis tombé sur ce gribouillis :
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Aucun doute, c’est du Van Hove.
C’est sa patte.
Qu’est-ce qui constitue cette évidence artistique ? Qu’est-ce qui fait que telle œuvre est de tel(le) auteur(e) à l'évidence, ne peut être que de lui ou d'elle, et s'impose comme une signature en elle-même ?
Il y a quelques années, on parlait de style en affirmant que « le style, c’est l’homme ». Il y a quelques semaines, dans un DVD tourné pour l’exposition de Saul Steinberg à la Fondation H. Cartier Bresson à Montparnasse, j’ai entendu Philippe Geluck expliquer que n’importe quel dessin de Steinberg est comme une sorte d’empreinte génétique type ADN de son auteur, ne laissant aucun doute sur l’identité de celui-ci. Style, patte, ADN : même idée, même mystère.
Revenons aux photos familiales, et plus précisément à celle-ci,
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Ils ont été sept garçons et filles chez Pierre et Yvonne Boulitreau, qui ont tous passé leurs vacances à Château-Landon. Qu'est-ce qui fait que Francine –3e à partir de la droite- est le seul enfant à y être revenue régulièrement à l’âge adulte et à s’y être finalement installée ?
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