Je continue à m’occuper de l’expo Van Hove à Château-Landon. Ce qui veut dire deux choses. D’une part, discuter avec les responsables locaux des conditions matérielles de réalisation qui ne sont pas idéales. D’autre part, réfléchir au meilleur moyen d'exprimer l'attachement de Van Hove pour "son" village.
Ce second aspect de la question, le plus intéressant pour moi, m’amène non seulement à discuter avec l’intéressée, mais également à fouiner dans des boîtes de photos familiales et des cartons à dessin.
Ce matin, je suis tombé sur ce gribouillis :Ce qui frappe dans les dessins de Van Hove, même les plus jetés, c’est combien ils sont personnels dans leur extrême classicisme.
Aucun doute, c’est du Van Hove.
C’est sa patte.
Qu’est-ce qui constitue cette évidence artistique ? Qu’est-ce qui fait que telle œuvre est de tel(le) auteur(e) à l'évidence, ne peut être que de lui ou d'elle, et s'impose comme une signature en elle-même ?
Il y a quelques années, on parlait de style en affirmant que « le style, c’est l’homme ». Il y a quelques semaines, dans un DVD tourné pour l’exposition de Saul Steinberg à la Fondation H. Cartier Bresson à Montparnasse, j’ai entendu Philippe Geluck expliquer que n’importe quel dessin de Steinberg est comme une sorte d’empreinte génétique type ADN de son auteur, ne laissant aucun doute sur l’identité de celui-ci. Style, patte, ADN : même idée, même mystère.
Revenons aux photos familiales, et plus précisément à celle-ci, datant de 1952, sur laquelle les parents, pour faire le compte, ont collé une photomaton de leur petit dernier, Bernard, né cinq ans plus tard.
Ils ont été sept garçons et filles chez Pierre et Yvonne Boulitreau, qui ont tous passé leurs vacances à Château-Landon. Qu'est-ce qui fait que Francine –3e à partir de la droite- est le seul enfant à y être revenue régulièrement à l’âge adulte et à s’y être finalement installée ?
jeudi 31 juillet 2008
mercredi 30 juillet 2008
70) Choupette
Remarques d'une fidèle lectrice (Chipou) sur la petite Francine : incroyable qu’elle ait été si blonde! Incroyable aussi sa coiffure!Réponse : cela arrive, des enfants blonds comme les blés jusqu'à trois-quatre ans et qui foncent ensuite progressivement, au grand désespoir des mères en général. F n’a pas été le seul cas dans sa famille.
Sa coiffure ? Très à la mode (enfantine) dans les années 40, cette boucle épinglée au sommet du crâne s’appelait une choupette.
Sa coiffure ? Très à la mode (enfantine) dans les années 40, cette boucle épinglée au sommet du crâne s’appelait une choupette.
dimanche 27 juillet 2008
69) Première photo à Château
Certainement une des plus anciennes photos de FVH à Château-Landon.On l'y voit en compagnie de son père Pierre, de sa mère Yvonne, et des ses frères Pierrot et Alain. Agée de deux ans, elle est assez incroyablement blonde-comme-les-blés. Elle porte encore, naturellement, le nom de son père, Boulitreau, en attendant d'en changer vingt ans plus tard, lors de son mariage, pour celui de Van Nieuwenhove, puis celui de Van Hove plus facile à prononcer en France et surtout plus pratique pour signer des toiles.
samedi 19 juillet 2008
68) L'Angélus de ChL
En vue de l'expo à Château-Landon, je me replonge dans les archives familiales de FVH.
Voici une photo de ses arrière-grands-parents, Louis Joseph Farnault et Elmire Farnault née Houy.On pense bien sûr (?) à "l'Angélus" de Jean-François Millet peint à Chailly-en-Bière en 1858. D'autant plus que seulement 50 ans et 50 km séparent les deux scènes.
Voici une photo de ses arrière-grands-parents, Louis Joseph Farnault et Elmire Farnault née Houy.On pense bien sûr (?) à "l'Angélus" de Jean-François Millet peint à Chailly-en-Bière en 1858. D'autant plus que seulement 50 ans et 50 km séparent les deux scènes.
mercredi 16 juillet 2008
67) Château-L (suite)
Château-Landon est un très joli village visité par un nombre croissant de touristes. Quand elle y reçoit des amis et qu'ils viennent de Paris par l'A6, FVH leur recommande toujours avec beaucoup d'insistance de sortir par le péage de Dordives, et non par celui de Nemours (curieusement baptisé MONTEREAU-FAULT YONNE / Nemours). Parce qu’alors, arrivant ainsi du sud, on tombe sur la plus belle vue de Château-Landon, sur l'alignement de ses vieilles maisons au sommet de son rempart pluriséculaire au-delà des prés, avec en arrière-plan l’église carolingienno-romano-gothique Notre-Dame de l’Assomption, au clocher si particulier.C'est là une première raison pour FVH d’aimer son village, et toute sa région qu’elle parcourt inlassablement à raison d’une heure de marche par jour : la beauté des sites.
Et puis il y a ces deux autres raisons que j’hésite à appeler spirituelles connaissant la réticence de FVH devant ce qualificatif -mais c'est bien de cela qu'il s'agit à mon avis :
- un, qu’elle y a développé de profondes racines au cours de son enfance, entées sur les racines de sa famille installée là depuis je ne sais –et elle non plus- combien de centaines d’années.
- et deux, que c’est à Château-Landon qu’elle a commencé à peindre, à l’âge de quinze ans, et qu’elle revient y travailler tous les étés depuis.
Cette année, elle fait des feuilles de figuier dans son jardin.
Le tableau va représenter deux amies, l’une étendue, l’autre assise, sur des chaises longues, et devisant à l’ombre d’un figuier. Confidences.
Les personnages ont été peints en atelier comme d’habitude. L’un des modèles s’appelle Camille; c’était son dernier tableau ; elle vient en effet de prendre un travail qui l’empêchera de continuer à poser, au grand regret de FVH. L’autre modèle est Céline, que j’ai déjà présentée dans ce blog, fidèle à « sa » peintre depuis 14 ans bien que devenue chef d’entreprise surchargée -« Boucles d’Art »- dans l’intervalle.
Et puis il y a ces deux autres raisons que j’hésite à appeler spirituelles connaissant la réticence de FVH devant ce qualificatif -mais c'est bien de cela qu'il s'agit à mon avis :
- un, qu’elle y a développé de profondes racines au cours de son enfance, entées sur les racines de sa famille installée là depuis je ne sais –et elle non plus- combien de centaines d’années.
- et deux, que c’est à Château-Landon qu’elle a commencé à peindre, à l’âge de quinze ans, et qu’elle revient y travailler tous les étés depuis.
Cette année, elle fait des feuilles de figuier dans son jardin.
Le tableau va représenter deux amies, l’une étendue, l’autre assise, sur des chaises longues, et devisant à l’ombre d’un figuier. Confidences.
Les personnages ont été peints en atelier comme d’habitude. L’un des modèles s’appelle Camille; c’était son dernier tableau ; elle vient en effet de prendre un travail qui l’empêchera de continuer à poser, au grand regret de FVH. L’autre modèle est Céline, que j’ai déjà présentée dans ce blog, fidèle à « sa » peintre depuis 14 ans bien que devenue chef d’entreprise surchargée -« Boucles d’Art »- dans l’intervalle.
mardi 15 juillet 2008
66) Journées du Patrimoine de Château-Landon
Van Hove sera artiste invitée d’honneur aux Journées du Patrimoine de Château-Landon les 20 et 21 septembre prochains.
Ce n’est pas sans hésitation qu’elle a honoré cette invitation, sachant qu’en exposant sa peinture, elle allait devoir s’exposer elle-même, et alors risquer de devoir consacrer du temps à autre chose qu’à son travail. Alors qu’elle n’aime que cela à la campagne, comme d'ailleurs en ville : peindre chez elle, dans la compagnie de ses chats et de ses modèles.
Ce qui l’a amenée à accepter ? D’abord la pression de son entourage, dont celle, à la fois amicale et respectueuse, de deux personnalités locales dynamiquement impliquées dans la promotion de l’image de Château-Landon,Claude Poireau et Daniel Carroué. Et aussi l’idée, survenue en cours de discussion, que feux son père et ses grands-parents auraient été contents de voir cela.
Cette exposition, qui aura lieu dans une très belle salle de l’Abbaye Saint-Séverin, sera dédiée à sa famille, installée dans la région depuis elle ne saurait dire combien de générations exactement.
Qu’y trouvera-t-on ? Quelques peintures de plein air qu’elle a effectivement exécutées à Château, mais pas beaucoup malheureusement, presque toute sa production "de pays" ayant été vendue il y a déjà longtemps et étant impossible, sinon à localiser, du moins à faire venir d’ici septembre; quelques scènes d’intérieur typiques de son art; des dessins préparatoires originaux; quelques unes des reproductions que "Nouvelles Images" a éditées et diffusées dans le monde entier et qu’on trouve aussi bien à Paris et Bordeaux qu’à Buenos-Aires ou New York; plus (+) une reproduction « Boucles d’Art » d’un tableau qui devait absolument être de la fête, ne serait-ce qu’en raison de son titre,« Château-Landon", où l’on voit une jeune femme se reposer devant un des murs fleuris de l’ancienne maison paternelle.
Ce n’est pas sans hésitation qu’elle a honoré cette invitation, sachant qu’en exposant sa peinture, elle allait devoir s’exposer elle-même, et alors risquer de devoir consacrer du temps à autre chose qu’à son travail. Alors qu’elle n’aime que cela à la campagne, comme d'ailleurs en ville : peindre chez elle, dans la compagnie de ses chats et de ses modèles.
Ce qui l’a amenée à accepter ? D’abord la pression de son entourage, dont celle, à la fois amicale et respectueuse, de deux personnalités locales dynamiquement impliquées dans la promotion de l’image de Château-Landon,Claude Poireau et Daniel Carroué. Et aussi l’idée, survenue en cours de discussion, que feux son père et ses grands-parents auraient été contents de voir cela.
Cette exposition, qui aura lieu dans une très belle salle de l’Abbaye Saint-Séverin, sera dédiée à sa famille, installée dans la région depuis elle ne saurait dire combien de générations exactement.
Qu’y trouvera-t-on ? Quelques peintures de plein air qu’elle a effectivement exécutées à Château, mais pas beaucoup malheureusement, presque toute sa production "de pays" ayant été vendue il y a déjà longtemps et étant impossible, sinon à localiser, du moins à faire venir d’ici septembre; quelques scènes d’intérieur typiques de son art; des dessins préparatoires originaux; quelques unes des reproductions que "Nouvelles Images" a éditées et diffusées dans le monde entier et qu’on trouve aussi bien à Paris et Bordeaux qu’à Buenos-Aires ou New York; plus (+) une reproduction « Boucles d’Art » d’un tableau qui devait absolument être de la fête, ne serait-ce qu’en raison de son titre,« Château-Landon", où l’on voit une jeune femme se reposer devant un des murs fleuris de l’ancienne maison paternelle.
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