samedi 12 mai 2007
35) Début des grandes manoeuvres
Les grandes manoeuvres approchent, c'est-à-dire le transport des tableaux chez l'encadreuse, puis à la Galerie pour l'expo de septembre.Alain et Michèle Blondel sont venus passer l'ensemble des oeuvres en revue chez FvH. C'était jeudi dernier.
mardi 8 mai 2007
34) Photo
Chaque tableau est photographié avant sa livraison à la Galerie Blondel, ai-je dit.
Vrai, sauf quand FVH fait preuve de distraction comme cela a été le cas avec cette toile partie aux Etats-Unis sans laisser de trace. Heureusement, les propriétaires, toujours heureux de leur acquisition, et désireux d'acheter un autre tableau, sont récemment passés chez l'artiste et, de retour chez eux à Los Angeles, ont permis de réparer l'oubli en expédiant cette photo :
Vrai, sauf quand FVH fait preuve de distraction comme cela a été le cas avec cette toile partie aux Etats-Unis sans laisser de trace. Heureusement, les propriétaires, toujours heureux de leur acquisition, et désireux d'acheter un autre tableau, sont récemment passés chez l'artiste et, de retour chez eux à Los Angeles, ont permis de réparer l'oubli en expédiant cette photo :
33) Un coin de l'atelier
Suite à mes messages sur Praxitèle, un « FVH fan » m’écrit :
« Bonjour,
Juste pour anecdote, il existe un peplum de la grande époque dont le personnage central est Praxitèle. Comme quoi, il aura aussi fait du cinéma!
Pour changer tout à fait de sujet, je souhaite depuis longtemps être une souris dans l'atelier de Madame van Hove afin de pouvoir observer le processus de création de A à Z. Cependant - et nous touchons là une question d'une importance capitale – je subodore qu'avec l'empilement de toiles en train de sécher, de dessins préparatoires et d'objets tels que lampes, chaises, coussins etc... l'atelier de l'artiste soit un chouya foutoiresque. Suis-je mauvaise langue ou clairvoyant?
Et enfin, un grand merci pour ce blog! »
Réponse :
"Il est vrai que son atelier est encombré, surtout en ce moment, à seulement quatre mois de sa prochaine exposition (en septembre 2007). Mais là n'est pas la raison pour laquelle elle n'y reçoit jamais personne à part ses modèles : c'est un espace absolument privé.
Photo d’un coin de cet atelier.Détaillons :
- Au premier plan, un vieux radiateur. Il s’agit d’un des quatre appareils dont Van Hove entoure son modèle en cours de pose généralement déshabillée et frileuse.
- Derrière le radiateur, en petit et en jaune et orange : une bombe de fixatif pour pastels et fusain.
- Une lampe sur pied. Cette lampe, avec une autre, sert habituellement pour prendre des ektas des tableaux une fois terminés avant leur départ pour la Galerie Blondel. Mais là, elle « pose » pour un tableau qui sera intitulé « L’Invention de la peinture ».
- A la verticale contre le mur : un tableau en cours d'élaboration à un seul personnage ; le modèle est Julia.
- Collés au mur : deux dessins préparatoires pour une autre toile sur laquelle on verra Marion devant le miroir triptyque en pied dont il a été question dans le message précédent et qui est un Brot des années 1930.
- Un tableau terminé avec Céline : « Dos à dos à dos ».
- La porte à droite mène à la cuisine des modèles et à « la machine à café de Marion ».
« Bonjour,
Juste pour anecdote, il existe un peplum de la grande époque dont le personnage central est Praxitèle. Comme quoi, il aura aussi fait du cinéma!
Pour changer tout à fait de sujet, je souhaite depuis longtemps être une souris dans l'atelier de Madame van Hove afin de pouvoir observer le processus de création de A à Z. Cependant - et nous touchons là une question d'une importance capitale – je subodore qu'avec l'empilement de toiles en train de sécher, de dessins préparatoires et d'objets tels que lampes, chaises, coussins etc... l'atelier de l'artiste soit un chouya foutoiresque. Suis-je mauvaise langue ou clairvoyant?
Et enfin, un grand merci pour ce blog! »
Réponse :
"Il est vrai que son atelier est encombré, surtout en ce moment, à seulement quatre mois de sa prochaine exposition (en septembre 2007). Mais là n'est pas la raison pour laquelle elle n'y reçoit jamais personne à part ses modèles : c'est un espace absolument privé.
Photo d’un coin de cet atelier.Détaillons :
- Au premier plan, un vieux radiateur. Il s’agit d’un des quatre appareils dont Van Hove entoure son modèle en cours de pose généralement déshabillée et frileuse.
- Derrière le radiateur, en petit et en jaune et orange : une bombe de fixatif pour pastels et fusain.
- Une lampe sur pied. Cette lampe, avec une autre, sert habituellement pour prendre des ektas des tableaux une fois terminés avant leur départ pour la Galerie Blondel. Mais là, elle « pose » pour un tableau qui sera intitulé « L’Invention de la peinture ».
- A la verticale contre le mur : un tableau en cours d'élaboration à un seul personnage ; le modèle est Julia.
- Collés au mur : deux dessins préparatoires pour une autre toile sur laquelle on verra Marion devant le miroir triptyque en pied dont il a été question dans le message précédent et qui est un Brot des années 1930.
- Un tableau terminé avec Céline : « Dos à dos à dos ».
- La porte à droite mène à la cuisine des modèles et à « la machine à café de Marion ».
lundi 7 mai 2007
32) Apprendre à voir les fleurs
Elle "voit" tellement les fleurs que, souvent, elle ne voit rien d'autre.
Un jour, elle me dit qu’elle aurait besoin d’un miroir triptyque en pied. Quelle sorte de miroir triptyque en pied ? Quel style ? Je l’invite à m’accompagner aux Puces de Clignancourt où j'imagine que nous aurons le choix. Mais j’ai tort : nous n'avons encore rien trouvé au bout de deux heures de déambulation.
Tout à coup, cependant, FVH se fige : « Ah, enfin ! » me dis-je.
« Où ? » lui demandé-je, en hésitant entre les deux petites boutiques en face desquelles elle est tombée en arrêt.
« Non-non, me répond-elle, je regardais ça ».
Et elle me désigne un rosier grimpant sur l’étroit pan de mur entre les deux boutiques.
(Nous rentrerons bredouilles tout de suite après. Je soupçonne FVH de m’avoir suivi en prêtant aussi peu attention aux objets que moi à la végétation du lieu. Et d’ailleurs, elle se sent toujours très mal à l’aise aux Puces et dans les cimetières en général -sauf dans celui de Château-Landon où reposent ses ancêtres-. Je dénicherai ce qu'il lui faut au cours d’une autre expédition à laquelle je ne lui suggèrerai même pas de participer.)
Souvent, encore, en arrivant à sa maison de campagne, elle oublie simplement d’entrer… pour s’occuper tout de suite de sa clématite et de ses rosiers, sous la pluie éventuellement.
Un jour, elle me dit qu’elle aurait besoin d’un miroir triptyque en pied. Quelle sorte de miroir triptyque en pied ? Quel style ? Je l’invite à m’accompagner aux Puces de Clignancourt où j'imagine que nous aurons le choix. Mais j’ai tort : nous n'avons encore rien trouvé au bout de deux heures de déambulation.
Tout à coup, cependant, FVH se fige : « Ah, enfin ! » me dis-je.
« Où ? » lui demandé-je, en hésitant entre les deux petites boutiques en face desquelles elle est tombée en arrêt.
« Non-non, me répond-elle, je regardais ça ».
Et elle me désigne un rosier grimpant sur l’étroit pan de mur entre les deux boutiques.
(Nous rentrerons bredouilles tout de suite après. Je soupçonne FVH de m’avoir suivi en prêtant aussi peu attention aux objets que moi à la végétation du lieu. Et d’ailleurs, elle se sent toujours très mal à l’aise aux Puces et dans les cimetières en général -sauf dans celui de Château-Landon où reposent ses ancêtres-. Je dénicherai ce qu'il lui faut au cours d’une autre expédition à laquelle je ne lui suggèrerai même pas de participer.)
Souvent, encore, en arrivant à sa maison de campagne, elle oublie simplement d’entrer… pour s’occuper tout de suite de sa clématite et de ses rosiers, sous la pluie éventuellement.
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