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Voir s’apprend.
« Saper vedere », dans la langue maternelle de l’auteur, feu Matteo Marangoni.
Van Hove a appris à voir avec cette sculpture-là. Puis avec les Renaissants italiens et les Flamands du XVe. Et, surtout, elle est restée dans cette école dite académique en évitant -de justesse- de désapprendre au contact de l'art abstrait qui régnait de façon écrasante à l'époque de sa formation (les années 1960).
Qu'aime-t-on dans la peinture de Van Hove quand on la "voit" ? Personnellement, j'aimerais bien le savoir.
J'imagine a priori que beaucoup de ses fans partagent son amour des fleurs.
Les jeunes femmes de Van Hove sont d'ailleurs elles-mêmes des espèces de fleurs praxitélianisantes. C'est la raison pour laquelle elles doivent toutes être jeunes et jolies et de complexion claire.