Et puis, patatras !, après un an de professorat, FVH démissionne de l'Education Nationale, quitte le Lycée de Jeunes Filles et l'Université de Strasbourg et regagne Paris.
Que s'est-il passé ? Plusieurs choses dont celle-ci en première instance : elle s'est aperçue que, finalement, contrairement à ce qu'elle avait imaginé jusque là, elle n'aimait ni enseigner, ni étudier.
Elle n'aime que dessiner, et peindre. Et encore... : dans ce dernier domaine, elle ne sait plus très bien non plus où elle en est.
Alors commence pour elle une période de vaches maigres et de doutes souvent douloureux.
Elle trouve à se loger dans une chambre de bonne avec souillarde au 6e étage sans ascenseur d'un immeuble bourgeois de la rue d'Amsterdam. Pour subsister, comme elle ne trouve pas de travail avec son dessin et sa peinture de l'époque, elle fait du secrétariat. Elle peint donc, malgré tout : sa chambre, les toits de Paris vus à travers sa tabatière, des natures mortes, des portraits d'ami(e)s, des autoportraits. Elle peint en empâtant, comme c'était plus ou moins l'usage à ClaudBé : en accordant un primat écrasant à la matière sur le dessin. Tout en sentant que cette peinture-là, cette "peinture de peintre", ce n'est pas elle, ce n'est pas sa voie.
Mais comment s'en sortir seule dans son coin ?
vendredi 26 janvier 2007
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