est le petit village où Van Hove va faire de l'herbe pour ses scènes d'extérieur, qui ne sont jamais qu'à moitié extérieures dans la réalité comme je l'ai dit hier, les personnages étant toujours peints en atelier à Paris. Du moins jusqu'à présent où tous ses modèles sont parisiens et ne viennent la rejoindre à Château-Landon que comme invitées du week-end.
Château-Landon est aussi le lieu mental de ses plus beaux souvenirs d'enfance et de vacances passées chez ses grands-parents paternels, dits Papé et Mamé ou PapéMamé, installés là depuis la fin des années 1920 pour Papé, et depuis "toujours" pour Mamé.
Voici tout de suite une photo d'eux.Papé est à gauche et Mamé en robe blanche à droite près de son grand petit frère TontonLouis.
Le garçon au centre est Pierre, le fils de PapéMamé et donc le père de Francine.
La photo doit dater de 1927.
Culturellement, Francine Van Hove doit beaucoup à sa grand-mère paternelle (Mamé). C'est d'elle qu'elle tient, en particulier, son amour des fleurs dans le jardin et en bouquet dans de nombreux vases à l'intérieur de la maison, sa capacité d'émerveillement devant des spectacles de la nature comme un lever ou un coucher de soleil derrière un rideau de peupliers ou les différentes phases de la lune. Qu'elle tient aussi et surtout son goût pour le dessin et la peinture. Car Mamé dessinait et peignait avec talent et l'a continûment encouragée petite fille.
Voici une autre photo de groupe avec Mamé, encore plus ancienne que la précécente et tirée à partir d'un négatif sur verre en voie d'autodestruction chimique.
Le visage de Mamé en gros plan.
Mamé avait ce qu'on appelle un beau visage -pas joli, mais beau-, large avec des pommettes saillantes, un nez et un menton plutôt forts, et des yeux obliques remontant vers les tempes. Une tête très picturale.
Elle avait quelque chose de nettement oriental, qu'elle a d'ailleurs légué à son fils, lequel l'a, à son tour, légué à Francine VH.
Enfant, le père de Francine avait tout d'un petit prince hindou.
Quant au physique de Francine VH : ceux qui ne connaissent d'elle que sa peinture et qui la rencontrent pour la première fois sont toujours surpris par sa différence par rapport à ses figures féminines. Non, elle ne ressemble pas à ses personnages -et à ses modèles-, sauf par la délicatesse ou la préciosité des gestes.
C'est que, explique-t-elle, ses personnages appartiennent d'abord et avant tout à la tradition claire des Vénus, Dianes, Bethsabées, Hélènes, Sarahs, Sabines, Trois-Grâces, Sources-d'Ingres, etc., de la peinture classique.
jeudi 23 novembre 2006
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1 commentaire:
fort interessant cet historique familial .
Merci de m'en apprendre autant sur mes arrières-grands-parents
Continue bien ce blog et bonjourà l'artiste
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