Un dernier ( ?) mot sur l’expo de Château-Landon : une des visiteuses a appris à Van Hove que ses parents possèdent un de ses tableaux représentant une jeune femme se coiffant sous l’œil d’un appareil photo. Par curiosité, je me suis plongé dans les archives du peintre.
L’oeuvre est de 1978. L’appareil photo, qui est une chambre MPP 4x5, est ce dont se sert FVH encore aujourd’hui pour tirer le portrait de ses peintures avant de les livrer à son galeriste.
De ces archives, j’ai également extrait, pour le plaisir, les deux tableaux suivants, qui n'ont jamais été reproduits. Et d’abord la vue qu’avait la peintre à l’époque où elle habitait au 11, rue d’Odessa, Paris 14e.
A l’arrière-plan, la Tour Maine-Montparnasse dont Van Hove avait pu suivre la construction de la fenêtre de son studio du 4e étage et qui venait d’être terminée. Au premier plan, les vieilles maisons à grosses tuiles qui allaient bientôt être rasées et remplacées par cet autre sinistre ensemble immobilier qu’on appelle « L’Ellipsoïde » et que nous devons au même programme de modernisation destructrice du quartier. A mi-distance, une personnification de la nuit de Baudelaire :
« Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche. »
Comme le précédent, le second tableau date de l’époque où Van Hove n’osait pas encore être simplement, purement, traditionnellement figurative, figurative comme on pouvait l'être sans trop d'état d'âme avant l’invention révolutionnaire de la photographie… et les inventions néo-révolutionnaires du surréalisme, de l’hyperréalisme, du nouveau réalisme et… etc.
dimanche 14 décembre 2008
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