La clientèle de Van Hove est extrêmement variée. A une extrémité de l'eventail, on trouve des gens pour qui ses tableaux sont des espèces de photos. Tandis qu'à l'autre extrémité de l'éventail, on trouve les amateurs qui considèrent les mêmes tableaux comme des fenêtres ouvertes sur un monde imaginaire aussi proche de la réalité et aussi différent que l'est la photo de... la peinture.Le fait que, dans un tableau comme "L'Essayage", l'on puisse reconnaître -plus ou moins comme sur une photo- une jeune femme s'admirant dans un miroir et une autre la regardant faire, ce fait est de toute façon essentiel dans l'approche picturale de Van Hove.
Je crois que je me suis déjà référé à cette formule de Maurice Denis souvent citée pour introduire à l'histoire de l'art dit moderne : "Se rappeler qu’un tableau - avant d’être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote - est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées." Eh bien, revenons-y une fois de plus et répétons que pour des peintres comme Van Hove, un tableau est certes une surface plane..., mais PAS AVANT d'être une femme nue...
Pas avant : EN MEME TEMPS.
dimanche 25 novembre 2007
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