à New York où je rendais visite à des amis, j'ai pu voir la collection de Sterling Clark et celle de son frère Stephen exposées ensemble au Metropolitan.
L'aîné, Sterling, aimait la peinture jusqu’aux Impressionnistes, et le cadet l'art moderne presque exclusivement.
Amusant ce jugement de Sterling sur les artistes chers à son frère ennemi : « Bad painters and fakers. »
J’ai regretté que FVH ne soit pas avec moi, surtout pour les Degas et les Renoir de Sterling.
Rentré à Paris et chez Van Hove, j’ai trouvé celle-ci en train de photographier ses derniers tableaux et une quinzaine de ses dessins à la demande de ses galeristes.
Dans son atelier, deux tableaux sont encore en train et attendront la rentrée fin août pour être photographiés à leur tour : un dont j’ai déjà parlé et qui s’appellera « Le Vieux prunier » :
Comme d'habitude pour ce genre de scène, le travail se fait en deux temps bien distincts : d'abord l'exécution du personnage dans l'intimité de l'atelier à Paris, puis celle du coin de nature en plein air, dans la prairie s'étendant derrière la petite maison de grand-mère que le peintre possède à Château-Landon.
La feuille de papier calque qu'on voit à droite sur la toile sert à protéger les parties déjà peintes à cet endroit quand le peintre a besoin d'y prendre appui.
L'autre tableau, jeune femme s'examinant dans un miroir à trois pans, n'a pas encore de titre.
Toujours à la demande de ses galeristes en vue du dossier de presse de son expo de septembre, on a fait quelques photos de son atelier. Dans celle-ci,on voit Marion posant pour "L'Essayage". Remarque : Van Hove n'utilise plus depuis longtemps de ces palettes en bois qu'on trouve maintenant si souvent accrochées au mur comme éléments décoratifs, mais des palettes en papier multifeuille épluchables qu'elle pose sur un grand tabouret à côté d'elle et qui présentent l'avantage d'être légères et, surtout, de ne pas nécessiter de décapages.
L'atelier de Van Hove n'est pas non plus un "vrai" atelier de peintre. La plupart des vrais ateliers de peintre à Paris ont été transformés en appartements. Van Hove a pu faire l'inverse en transformant un appartement juste sous les toits en atelier.
dimanche 8 juillet 2007
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2 commentaires:
Bonjour,
vous parlé de Degas et Renoir, c'est étonnant car le dessin photographié à votre retour (la jeune fille se coiffant) me fait beaucoup penser à certains dessins de Degas.
Cordialement
Hellbay
Ca a l'air anecdotique mais j'aimerais vous lire au sujet des noms des tableaux de Van Hove.
A quel moment Van Hove nomme-t-elle ses tableaux? J'ai remarque qu'elle y accorde un soin particulier. Les titres deja font rever, evoquent un univers, racontent une histoire. Eprouve-t-elle le besoin de nommer ses tableaux pour les faire exister? Est-ce toujours evident? Racontez...
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