A l'expo Praxitèle au Louvre avec Van Hove : observant avec quelle délectation FVH regarde et s'attarde, par exemple, sur les quatre copies de tête de Vénus du premier stand pour déterminer laquelle est la plus touchante et peut-être la plus proche de l'original (disparu), je pensai à ce livre que j'avais trouvé d'occasion chez un libraire du 6e arrondissement de Paris.
Voir s’apprend.
« Saper vedere », dans la langue maternelle de l’auteur, feu Matteo Marangoni.
Van Hove a appris à voir avec cette sculpture-là. Puis avec les Renaissants italiens et les Flamands du XVe. Et, surtout, elle est restée dans cette école dite académique en évitant -de justesse- de désapprendre au contact de l'art abstrait qui régnait de façon écrasante à l'époque de sa formation (les années 1960).
Qu'aime-t-on dans la peinture de Van Hove quand on la "voit" ? Personnellement, j'aimerais bien le savoir.
J'imagine a priori que beaucoup de ses fans partagent son amour des fleurs.
Les jeunes femmes de Van Hove sont d'ailleurs elles-mêmes des espèces de fleurs praxitélianisantes. C'est la raison pour laquelle elles doivent toutes être jeunes et jolies et de complexion claire.
mercredi 18 avril 2007
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1 commentaire:
Les modèles de Praxitèle, les modèles de FVH ... Je retrouve ceci, que j'avais inséré ailleurs, dans une mienne chronique:
Courtisane grecque du IV° siècle avant J.C., Phryné , joueuse de flûte originaire de Thespies, en Béotie, fut l’hétaïre la plus riche et la plus célèbre d’Athènes. Aimée de Praxitèle, elle lui aurait servi de modèle pour ses statues d’Aphrodite.
La tradition veut qu’accusée d’impiété, Phryné ait été acquittée par le tribunal des héliastes dans des circonstances restées célèbres. Son défenseur, Hypéride, orateur contemporain de Démosthène et considéré à l’époque comme presque son égal, à bout d’arguments et sentant la réticence des juges, cessa de plaider. Il dévoila le corps de sa cliente. Suffoqués par tant de beauté, les héliastes enthousiasmés votèrent comme un seul homme l’innocence....
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