Elle "voit" tellement les fleurs que, souvent, elle ne voit rien d'autre.
Un jour, elle me dit qu’elle aurait besoin d’un miroir triptyque en pied. Quelle sorte de miroir triptyque en pied ? Quel style ? Je l’invite à m’accompagner aux Puces de Clignancourt où j'imagine que nous aurons le choix. Mais j’ai tort : nous n'avons encore rien trouvé au bout de deux heures de déambulation.
Tout à coup, cependant, FVH se fige : « Ah, enfin ! » me dis-je.
« Où ? » lui demandé-je, en hésitant entre les deux petites boutiques en face desquelles elle est tombée en arrêt.
« Non-non, me répond-elle, je regardais ça ».
Et elle me désigne un rosier grimpant sur l’étroit pan de mur entre les deux boutiques.
(Nous rentrerons bredouilles tout de suite après. Je soupçonne FVH de m’avoir suivi en prêtant aussi peu attention aux objets que moi à la végétation du lieu. Et d’ailleurs, elle se sent toujours très mal à l’aise aux Puces et dans les cimetières en général -sauf dans celui de Château-Landon où reposent ses ancêtres-. Je dénicherai ce qu'il lui faut au cours d’une autre expédition à laquelle je ne lui suggèrerai même pas de participer.)
Souvent, encore, en arrivant à sa maison de campagne, elle oublie simplement d’entrer… pour s’occuper tout de suite de sa clématite et de ses rosiers, sous la pluie éventuellement.
lundi 7 mai 2007
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