La réponse à la question de Chipou "De qui Francine Van Hove est-elle le plus l'héritière, dans l'histoire de l'art ?" ne m’a pas semblé satisfaisante et j’y suis revenu à plusieurs reprises avec elle.
Voici ce que j’ai obtenu en complément.
Elle a d’abord hérité son goût du dessin de sa grand-mère maternelle, Mamé. Mais sans doute aussi de son frère aîné qui avait également un bon petit coup de crayon qu’il utilisait pour s’approprier –mentalement- des oiseaux sauvages quand il ne courait pas la campagne pour poser de vrais pièges.
Sans s’intéresser particulièrement à l’art en général, les parents de Francine l’ont encouragée à faire du dessin et de la peinture. C'est à eux qu'elle doit son premier matériel de peinture, cadeau : une boîte de tubes de couleur à l’huile, des pinceaux, un petit chevalet de campagne et du papier imitation grosse toile.
Enfant, on hérite de toutes sortes de choses qu’on met ensuite des années à identifier comme héritages culturels. Ainsi, chez elle, l’idée que c’est dehors que ça se passe, la beauté, comme d’ailleurs la laideur, sachant qu'en tant que peintre, elle ne s'intéresse qu'aux aspects esthétiques du monde extérieur.
C’est dehors que ça se passe : la conséquence directe et pratique de ce principe qu’elle n’a jamais remis en cause est que VH ne peint qu'en présence de modèles vivants quand il s'agit de créer personnages et en pleine nature quand il s'agit de paysages.
La suite au prochain numéro.
vendredi 8 décembre 2006
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