On peut aussi dire de cette exposition qu’elle était didactique, le peintre expliquant pourquoi elle la faisait. Ce qui se traduisait par des petits mots sous chaque photo et sous presque toutes les peintures.
La photo la plus importante était celle de sa grand-mère paternelle, Elmire Boulitreau, née Farnault (et dite Mamé par ses petits enfants), qui venait en conclusion de la série et dont il était dit :
Pour moi, Château-Landon n’est pas seulement le village de vacances de mon enfance. C’est aussi mon lieu de naissance comme peintre, l’endroit où j’ai commencé à peindre, encouragée par mes parents et, surtout, par l’exemple de ma grand-mère qui dessinait très bien et dont je conserve précieusement plusieurs aquarelles.
Peu de photos ressemblantes de Mamé nous sont parvenues. Tout techniquement déficient qu’il soit, ce portrait fait partie des meilleurs.
Mamé appréciait rarement les photographies qu'on faisait d'elle et beaucoup ont sans doute été victimes de son intransigeance esthétique.
Celle-ci, entre autres, qui nous est quand même parvenue :
Mes grands-parents paternels se sont également mariés à Château-Landon, en 1911.
Voici la noce photographiée devant le magasin de chaussures et bonneterie de mes arrière grands-parents Farnault-Houy.
La mariée n’a pas aimé cette photo et l’a déchirée ; heureusement, son fils (mon père) a pu en sauver les morceaux et la reconstituer.
("Mais," me fait-on remarquer,
"parlant de Mamé,
on ne peut pas ne pas parler de Papé."
Papé, c'est-à-dire Georges Boulitreau,
grand-père de Francine,
qui a été par ailleurs maire de Château-Landon fin des années 40,
et dont le portrait figurait également dans l'expo photo.
Mamé et Papé, ou plus exactement,
PapéMamé,
aussi inséparables dans le souvenir du peintre
qu'ils l'étaient dans leur vie.)
jeudi 2 octobre 2008
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