Une amie, qui est également une cliente, appelle au sujet de « Tchin Tchin ». Elle pourrait l’acheter, mais elle voudrait d’abord savoir ce qui se passe dans ce tableau. Elle ne voit pas bien.
Que fait cette fille à moitié couchée sur la table, à moitié endormie, peut-être, sauf qu’elle tient un verre de champagne plein et le tend vers un autre verre également plein, mais sans personne pour lui répondre ?
Toutes sortes d’explications de caractère anecdotique sont possibles, répond le peintre, qui n’a vraiment rien contre les anecdotes, bien au contraire comment on peut le constater dans le reste de sa production. Mais l’important ici est quand même ailleurs : dans l’arabesque du corps, dans l’attitude, et –très important- le sentiment général. L’attitude et le sentiment qui s’en dégage, le calme du visage se communiquant à tout le corps, un sentiment de vide et de plénitude qui se retrouve d’ailleurs dans le décor. Julia –c’est elle qui posait- n’est ni triste, ni gaie ; elle est là, comme le champagne dans sa coupe ; elle rêvasse.
mercredi 14 mai 2008
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