J'ai une raison de parler si souvent de ses modèles à propos du peintre : son art ne se conçoit pas sans elles.
Assez souvent, attirées par la chaleur des radiateurs placés autour du modèle, les chats s'installent autour ou sur celui-ci et l'accompagnent dans sa pose.Le jour de cette photo, c'était Malou qui s'était emparée du modèle, tandis que l'autre chat Féli (hors champ) s'était retirée tout en haut du chevalet, son poste d'observation favori. (Non, je ne fais pas de faute d'orthographe en n'accordant pas mes participes passés "attirées", "emparée" et "retirée" avec "chat(s)" au masculin, car tous les chats, comme tous les modèles pour Van Hove, sont obligatoirement féminins, quelle que soit la façon dont on en parle.)
A la chaleur des radiateurs, le modèle ajoute celle d'une double paire de chaussettes en profitant de ce que sa peintre se concentre sur son visage. Le coussin sur le tabouret sera dans le tableau, mais pas ceux sous la fesse et sous le mollet gauches seulement destinés à réduire l'inconfort de la pose. Devant ce modèle, surnommée Pretty Woman, et qui est aussi une Business Woman : son mobile qu'elle manipule quand il sonne -quatre ou cinq fois par séance en général- en ne bougeant que le bras droit. Au premier plan, la palette papier du peintre.
mercredi 5 décembre 2007
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2 commentaires:
Coquetterie ou snobisme grammatical?
Pourquoi s'astreindre à occulter que "chatte" est le féminin de "chat" et, après - ce que j'approuverais - avoir laissé croire à "peintre" en sa noblesse artiste asexuée, l'affliger d'un "sa" qui en effondre l'élégance?
Il est vrai que certains féminins se plaisent à jouer avec le sens. Quant à peintre, auteure, ministresse....
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